Le Christ est ressuscité, alléluia !
Frères et sœurs, joyeuses Pâques !
Aujourd'hui, l'Église entend enfin la Alléluia, Il résonne de bouche en bouche, de cœur en cœur, et son chant fait pleurer de joie le peuple de Dieu dans le monde entier.
Du tombeau vide de Jérusalem, une nouvelle inouïe nous parvient : Jésus, le Crucifié, « n’est plus ici, mais il est ressuscité » (Luc 24,6). Il n’est pas dans le tombeau ; il est vivant !
L'amour a vaincu la haine. La lumière a vaincu les ténèbres. La vérité a vaincu le mensonge. Le pardon a vaincu la vengeance. Le mal n'a pas disparu de notre histoire ; il y restera jusqu'à la fin, mais il n'a plus d'emprise ; il n'a plus de pouvoir sur ceux qui acceptent le don de la grâce de ce jour.
Urbi et Orbi à Pâques 2025 (Photo Divisione VATICAN MEDIA)
Sœurs et frères, surtout vous qui souffrez et désespérez, votre cri silencieux a été entendu, vos larmes ont été recueillies, pas une seule n'a été perdue ! Dans la souffrance et la mort de Jésus, Dieu a pris sur lui tout le mal du monde et, dans son infinie miséricorde, l'a vaincu : il a détruit l'orgueil diabolique qui empoisonne le cœur humain et sème partout violence et destruction. L'Agneau de Dieu a triomphé ! C'est pourquoi, aujourd'hui, nous nous écrions : « Il vit, le Seigneur, mon espérance ! » (Séquence pascale).
Oui, la résurrection de Jésus est le fondement de l'espérance : à partir de cet événement, l'espérance n'est plus une illusion. Non. Grâce au Christ crucifié et ressuscité, l'espérance n'est pas trompeuse ! Spes non confindit ! (cf. Rm 5, 5). Et cette espérance n'est pas une manœuvre d'évitement ; c'est un défi ; elle ne nous éloigne pas de la réalité, mais nous donne la force de prendre nos responsabilités.
Celui qui espère en Dieu met ses mains faibles dans sa main grande et forte, il se laisse relever et se met en chemin : avec Jésus ressuscité, il devient pèlerin d’espérance, témoin de la victoire de l’amour divin, de la puissance désarmée de la vie.
Urbi et Orbi à Pâques 2025 (Photo Divisione VATICAN MEDIA)
Le Christ est ressuscité ! Ce message contient tout le sens de notre existence, destinée non pas à la mort, mais à la vie. Pâques est la célébration de la vie ! Dieu nous a créés pour la vie et il veut que l'humanité ressuscite ! À ses yeux, chaque vie est précieuse ! Celle des enfants dans le ventre de leur mère comme celle des personnes âgées ou malades, qui, dans de plus en plus de pays, sont considérées comme des personnes dont on peut se débarrasser.
Quelle volonté de tuer constatons-nous chaque jour dans les nombreux conflits qui secouent le monde ! Quelle violence au sein des familles, contre les femmes ou les enfants ! Quel mépris parfois manifesté envers les plus faibles, les exclus, les migrants !
En ce jour, je voudrais que nous retrouvions l’espoir et la confiance en nos semblables – même envers ceux qui ne sont pas proches de nous ou qui viennent de pays lointains avec des coutumes, des modes de vie, des idées et des traditions étranges – car nous sommes tous enfants de Dieu !
Je souhaite que nous retrouvions l'espoir que la paix est possible ! Depuis le Saint-Sépulcre, en l'église de la Résurrection, où catholiques et chrétiens orthodoxes célèbrent Pâques le même jour cette année, puisse la lumière de la paix rayonner sur la Terre Sainte et dans le monde entier. J'exprime ma proximité aux chrétiens qui souffrent en Palestine et en Israël, ainsi qu'à tous les peuples israélien et palestinien. Le climat d'antisémitisme croissant qui se propage dans le monde est inquiétant. Parallèlement, mes pensées vont à la population, et en particulier à la communauté chrétienne, de la bande de Gaza, où le terrible conflit continue de semer la mort et la destruction, créant une situation humanitaire dramatique et déplorable. J'appelle les parties belligérantes à cesser le feu, à libérer les otages et à aider les personnes affamées qui aspirent à un avenir de paix !
Prions pour les communautés chrétiennes du Liban et de Syrie. Alors que ce dernier pays traverse une période de transition délicate de son histoire, les populations des deux pays aspirent à la stabilité et à la participation au destin de leurs nations respectives. J'appelle toute l'Église à accompagner les chrétiens de ce cher Moyen-Orient par son attention et sa prière.
Je pense en particulier au peuple du Yémen, qui traverse l’une des crises humanitaires prolongées les plus graves au monde en raison de la guerre, et j’exhorte chacun à trouver des solutions par le biais d’un dialogue constructif.
Que le Christ ressuscité accorde le don pascal de la paix à l’Ukraine tourmentée et encourage tous les concernés à poursuivre leurs efforts pour une paix juste et durable.
En ce jour de fête, nous nous souvenons du Caucase du Sud et prions pour la signature et la mise en œuvre rapides d’un accord de paix définitif entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui pourrait conduire à la réconciliation tant attendue dans la région.
Puisse la lumière pascale éveiller la volonté d'unité dans les Balkans occidentaux et soutenir les acteurs politiques dans leurs efforts pour éviter l'escalade des tensions et des crises. Puisse-t-elle également encourager les partenaires de la région à rejeter tout comportement dangereux et déstabilisateur.
Que le Christ ressuscité, notre espérance, apporte paix et réconfort aux peuples d'Afrique victimes de violences et de conflits, notamment en République démocratique du Congo, au Soudan et au Soudan du Sud, et qu'il soutienne ceux qui souffrent des tensions au Sahel, dans la Corne de l'Afrique et dans la région des Grands Lacs. Qu'il fortifie également les chrétiens qui, en de nombreux endroits, ne peuvent professer librement leur foi.
Il ne peut y avoir de paix s’il n’y a pas de liberté de religion, de liberté de pensée et de parole, et pas de respect des opinions des autres.
Il ne peut y avoir de paix sans un véritable désarmement ! Le droit de chaque peuple à assurer sa propre défense ne doit pas conduire à une course aux armements généralisée. La lumière de Pâques nous incite à surmonter les barrières qui divisent et entraînent de multiples conséquences politiques et économiques. Elle nous incite à prendre soin les uns des autres, à renforcer la solidarité mutuelle et à œuvrer pour le développement global de tous.
En cette période difficile, nous ne devons pas manquer d'aider le peuple birman, déjà ravagé par des années de conflit armé, alors qu'il affronte avec courage et patience les conséquences du tremblement de terre dévastateur de Sagaing, qui a fait des milliers de morts et causé des souffrances à de nombreux survivants, dont des orphelins et des personnes âgées. Nous prions pour les victimes et leurs familles et exprimons notre sincère gratitude à tous les généreux bénévoles qui ont mené les opérations de secours. L'annonce du cessez-le-feu par les différentes parties prenantes du pays est un signe d'espoir pour tout le Myanmar.
J'appelle tous ceux qui occupent des postes politiques dans le monde à ne pas céder à la logique de la peur, qui isole les individus, mais à utiliser les ressources disponibles pour aider les personnes dans le besoin, lutter contre la faim et promouvoir des initiatives favorisant le développement. Les « armes » de la paix sont celles qui créent un avenir, et non celles qui sèment la mort !
Le principe d'humanité ne doit jamais être perdu de vue comme pierre angulaire de nos actions quotidiennes. Face à la cruauté des conflits où des civils sans défense, des écoles, des hôpitaux et des travailleurs humanitaires sont attaqués, nous ne devons pas oublier que ces attaques ne visent pas de simples cibles, mais des êtres humains dotés d'une âme et d'une dignité.
Et en cette Année Sainte, Pâques peut aussi être une occasion propice pour libérer les prisonniers de guerre et les prisonniers politiques !
Chers frères et sœurs,
Lors de la Pâque du Seigneur, la mort et la vie se sont affrontées dans un duel incompréhensible, mais le Seigneur vit désormais pour toujours (cf. séquence pascale) et nous donne la certitude d'être nous aussi appelés à partager la vie sans fin, où le fracas des armes et l'écho de la mort se taisent. Confions-nous à celui qui seul peut faire toutes choses nouvelles (cf. Ap 21, 5) !
Je souhaite à tous de joyeuses Pâques ! Le Christ est ressuscité, alléluia !
Frères et sœurs, joyeuses Pâques !
Aujourd’hui, enfin, l’Alléluia résonne dans l’Église, résonnant de bouche en bouche, de cœur en cœur, et son chant fait pleurer de joie le peuple de Dieu dans le monde entier.
Du tombeau vide de Jérusalem, une nouvelle inouïe nous parvient : Jésus, le Crucifié, « n’est plus ici, mais il est ressuscité » (Luc 24,6). Il n’est pas dans le tombeau ; il est vivant !
L'amour a vaincu la haine. La lumière a vaincu les ténèbres. La vérité a vaincu le mensonge. Le pardon a vaincu la vengeance. Le mal n'a pas disparu de notre histoire ; il y restera jusqu'à la fin, mais il n'a plus d'emprise ; il n'a plus de pouvoir sur ceux qui acceptent le don de la grâce de ce jour.
Urbi et Orbi à Pâques 2025 (Photo Divisione VATICAN MEDIA)
Sœurs et frères, surtout vous qui souffrez et désespérez, votre cri silencieux a été entendu, vos larmes ont été recueillies, pas une seule n'a été perdue ! Dans la souffrance et la mort de Jésus, Dieu a pris sur lui tout le mal du monde et, dans son infinie miséricorde, l'a vaincu : il a détruit l'orgueil diabolique qui empoisonne le cœur humain et sème partout violence et destruction. L'Agneau de Dieu a triomphé ! C'est pourquoi, aujourd'hui, nous nous écrions : « Il vit, le Seigneur, mon espérance ! » (Séquence pascale).
Oui, la résurrection de Jésus est le fondement de l'espérance : à partir de cet événement, l'espérance n'est plus une illusion. Non. Grâce au Christ crucifié et ressuscité, l'espérance n'est pas trompeuse ! Spes non confindit ! (cf. Rm 5, 5). Et cette espérance n'est pas une manœuvre d'évitement ; c'est un défi ; elle ne nous éloigne pas de la réalité, mais nous donne la force de prendre nos responsabilités.
Celui qui espère en Dieu met ses mains faibles dans sa main grande et forte, il se laisse relever et se met en chemin : avec Jésus ressuscité, il devient pèlerin d’espérance, témoin de la victoire de l’amour divin, de la puissance désarmée de la vie.
Urbi et Orbi à Pâques 2025 (Photo Divisione VATICAN MEDIA)
Le Christ est ressuscité ! Ce message contient tout le sens de notre existence, destinée non pas à la mort, mais à la vie. Pâques est la célébration de la vie ! Dieu nous a créés pour la vie et il veut que l'humanité ressuscite ! À ses yeux, chaque vie est précieuse ! Celle des enfants dans le ventre de leur mère comme celle des personnes âgées ou malades, qui, dans de plus en plus de pays, sont considérées comme des personnes dont on peut se débarrasser.
Quelle volonté de tuer constatons-nous chaque jour dans les nombreux conflits qui secouent le monde ! Quelle violence au sein des familles, contre les femmes ou les enfants ! Quel mépris parfois manifesté envers les plus faibles, les exclus, les migrants !
En ce jour, je voudrais que nous retrouvions l’espoir et la confiance en nos semblables – même envers ceux qui ne sont pas proches de nous ou qui viennent de pays lointains avec des coutumes, des modes de vie, des idées et des traditions étranges – car nous sommes tous enfants de Dieu !
Je souhaite que nous retrouvions l'espoir que la paix est possible ! Depuis le Saint-Sépulcre, en l'église de la Résurrection, où catholiques et chrétiens orthodoxes célèbrent Pâques le même jour cette année, puisse la lumière de la paix rayonner sur la Terre Sainte et dans le monde entier. J'exprime ma proximité aux chrétiens qui souffrent en Palestine et en Israël, ainsi qu'à tous les peuples israélien et palestinien. Le climat d'antisémitisme croissant qui se propage dans le monde est inquiétant. Parallèlement, mes pensées vont à la population, et en particulier à la communauté chrétienne, de la bande de Gaza, où le terrible conflit continue de semer la mort et la destruction, créant une situation humanitaire dramatique et déplorable. J'appelle les parties belligérantes à cesser le feu, à libérer les otages et à aider les personnes affamées qui aspirent à un avenir de paix !
Prions pour les communautés chrétiennes du Liban et de Syrie. Alors que ce dernier pays traverse une période de transition délicate de son histoire, les populations des deux pays aspirent à la stabilité et à la participation au destin de leurs nations respectives. J'appelle toute l'Église à accompagner les chrétiens de ce cher Moyen-Orient par son attention et sa prière.
Je pense en particulier au peuple du Yémen, qui traverse l’une des crises humanitaires prolongées les plus graves au monde en raison de la guerre, et j’exhorte chacun à trouver des solutions par le biais d’un dialogue constructif.
Que le Christ ressuscité accorde le don pascal de la paix à l’Ukraine tourmentée et encourage tous les concernés à poursuivre leurs efforts pour une paix juste et durable.
En ce jour de fête, nous nous souvenons du Caucase du Sud et prions pour la signature et la mise en œuvre rapides d’un accord de paix définitif entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui pourrait conduire à la réconciliation tant attendue dans la région.
Puisse la lumière pascale éveiller la volonté d'unité dans les Balkans occidentaux et soutenir les acteurs politiques dans leurs efforts pour éviter l'escalade des tensions et des crises. Puisse-t-elle également encourager les partenaires de la région à rejeter tout comportement dangereux et déstabilisateur.
Que le Christ ressuscité, notre espérance, apporte paix et réconfort aux peuples d'Afrique victimes de violences et de conflits, notamment en République démocratique du Congo, au Soudan et au Soudan du Sud, et qu'il soutienne ceux qui souffrent des tensions au Sahel, dans la Corne de l'Afrique et dans la région des Grands Lacs. Qu'il fortifie également les chrétiens qui, en de nombreux endroits, ne peuvent professer librement leur foi.
Il ne peut y avoir de paix s’il n’y a pas de liberté de religion, de liberté de pensée et de parole, et pas de respect des opinions des autres.
Il ne peut y avoir de paix sans un véritable désarmement ! Le droit de chaque peuple à assurer sa propre défense ne doit pas conduire à une course aux armements généralisée. La lumière de Pâques nous incite à surmonter les barrières qui divisent et entraînent de multiples conséquences politiques et économiques. Elle nous incite à prendre soin les uns des autres, à renforcer la solidarité mutuelle et à œuvrer pour le développement global de tous.
En cette période difficile, nous ne devons pas manquer d'aider le peuple birman, déjà ravagé par des années de conflit armé, alors qu'il affronte avec courage et patience les conséquences du tremblement de terre dévastateur de Sagaing, qui a fait des milliers de morts et causé des souffrances à de nombreux survivants, dont des orphelins et des personnes âgées. Nous prions pour les victimes et leurs familles et exprimons notre sincère gratitude à tous les généreux bénévoles qui ont mené les opérations de secours. L'annonce du cessez-le-feu par les différentes parties prenantes du pays est un signe d'espoir pour tout le Myanmar.
J'appelle tous ceux qui occupent des postes politiques dans le monde à ne pas céder à la logique de la peur, qui isole les individus, mais à utiliser les ressources disponibles pour aider les personnes dans le besoin, lutter contre la faim et promouvoir des initiatives favorisant le développement. Les « armes » de la paix sont celles qui créent un avenir, et non celles qui sèment la mort !
Le principe d'humanité ne doit jamais être perdu de vue comme pierre angulaire de nos actions quotidiennes. Face à la cruauté des conflits où des civils sans défense, des écoles, des hôpitaux et des travailleurs humanitaires sont attaqués, nous ne devons pas oublier que ces attaques ne visent pas de simples cibles, mais des êtres humains dotés d'une âme et d'une dignité.
Et en cette Année Sainte, Pâques peut aussi être une occasion propice pour libérer les prisonniers de guerre et les prisonniers politiques !
Chers frères et sœurs,
Lors de la Pâque du Seigneur, la mort et la vie se sont affrontées dans un duel incompréhensible, mais le Seigneur vit désormais pour toujours (cf. séquence pascale) et nous donne la certitude d'être nous aussi appelés à partager la vie sans fin, où le fracas des armes et l'écho de la mort se taisent. Confions-nous à celui qui seul peut faire toutes choses nouvelles (cf. Ap 21, 5) !
Je souhaite à tous de joyeuses Pâques ! Le Christ est ressuscité, alléluia !
Frères et sœurs, joyeuses Pâques !
Aujourd’hui, enfin, l’Alléluia résonne dans l’Église, résonnant de bouche en bouche, de cœur en cœur, et son chant fait pleurer de joie le peuple de Dieu dans le monde entier.
Du tombeau vide de Jérusalem, une nouvelle inouïe nous parvient : Jésus, le Crucifié, « n’est plus ici, mais il est ressuscité » (Luc 24,6). Il n’est pas dans le tombeau ; il est vivant !
L'amour a vaincu la haine. La lumière a vaincu les ténèbres. La vérité a vaincu le mensonge. Le pardon a vaincu la vengeance. Le mal n'a pas disparu de notre histoire ; il y restera jusqu'à la fin, mais il n'a plus d'emprise ; il n'a plus de pouvoir sur ceux qui acceptent le don de la grâce de ce jour.
Urbi et Orbi à Pâques 2025 (Photo Divisione VATICAN MEDIA)
Sœurs et frères, surtout vous qui souffrez et désespérez, votre cri silencieux a été entendu, vos larmes ont été recueillies, pas une seule n'a été perdue ! Dans la souffrance et la mort de Jésus, Dieu a pris sur lui tout le mal du monde et, dans son infinie miséricorde, l'a vaincu : il a détruit l'orgueil diabolique qui empoisonne le cœur humain et sème partout violence et destruction. L'Agneau de Dieu a triomphé ! C'est pourquoi, aujourd'hui, nous nous écrions : « Il vit, le Seigneur, mon espérance ! » (Séquence pascale).
Oui, la résurrection de Jésus est le fondement de l'espérance : à partir de cet événement, l'espérance n'est plus une illusion. Non. Grâce au Christ crucifié et ressuscité, l'espérance n'est pas trompeuse ! Spes non confindit ! (cf. Rm 5, 5). Et cette espérance n'est pas une manœuvre d'évitement ; c'est un défi ; elle ne nous éloigne pas de la réalité, mais nous donne la force de prendre nos responsabilités.
Celui qui espère en Dieu met ses mains faibles dans sa main grande et forte, il se laisse relever et se met en chemin : avec Jésus ressuscité, il devient pèlerin d’espérance, témoin de la victoire de l’amour divin, de la puissance désarmée de la vie.
Urbi et Orbi à Pâques 2025 (Photo Divisione VATICAN MEDIA)
Le Christ est ressuscité ! Ce message contient tout le sens de notre existence, destinée non pas à la mort, mais à la vie. Pâques est la célébration de la vie ! Dieu nous a créés pour la vie et il veut que l'humanité ressuscite ! À ses yeux, chaque vie est précieuse ! Celle des enfants dans le ventre de leur mère comme celle des personnes âgées ou malades, qui, dans de plus en plus de pays, sont considérées comme des personnes dont on peut se débarrasser.
Quelle volonté de tuer constatons-nous chaque jour dans les nombreux conflits qui secouent le monde ! Quelle violence au sein des familles, contre les femmes ou les enfants ! Quel mépris parfois manifesté envers les plus faibles, les exclus, les migrants !
En ce jour, je voudrais que nous retrouvions l’espoir et la confiance en nos semblables – même envers ceux qui ne sont pas proches de nous ou qui viennent de pays lointains avec des coutumes, des modes de vie, des idées et des traditions étranges – car nous sommes tous enfants de Dieu !
Je souhaite que nous retrouvions l'espoir que la paix est possible ! Depuis le Saint-Sépulcre, en l'église de la Résurrection, où catholiques et chrétiens orthodoxes célèbrent Pâques le même jour cette année, puisse la lumière de la paix rayonner sur la Terre Sainte et dans le monde entier. J'exprime ma proximité aux chrétiens qui souffrent en Palestine et en Israël, ainsi qu'à tous les peuples israélien et palestinien. Le climat d'antisémitisme croissant qui se propage dans le monde est inquiétant. Parallèlement, mes pensées vont à la population, et en particulier à la communauté chrétienne, de la bande de Gaza, où le terrible conflit continue de semer la mort et la destruction, créant une situation humanitaire dramatique et déplorable. J'appelle les parties belligérantes à cesser le feu, à libérer les otages et à aider les personnes affamées qui aspirent à un avenir de paix !
Prions pour les communautés chrétiennes du Liban et de Syrie. Alors que ce dernier pays traverse une période de transition délicate de son histoire, les populations des deux pays aspirent à la stabilité et à la participation au destin de leurs nations respectives. J'appelle toute l'Église à accompagner les chrétiens de ce cher Moyen-Orient par son attention et sa prière.
Je pense en particulier au peuple du Yémen, qui traverse l’une des crises humanitaires prolongées les plus graves au monde en raison de la guerre, et j’exhorte chacun à trouver des solutions par un dialogue constructif.
Que le Christ ressuscité accorde le don pascal de la paix à l’Ukraine tourmentée et encourage tous les concernés à poursuivre leurs efforts pour une paix juste et durable.
En ce jour de fête, nous nous souvenons du Caucase du Sud et prions pour la signature et la mise en œuvre rapides d’un accord de paix définitif entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui pourrait conduire à la réconciliation tant attendue dans la région.
Puisse la lumière pascale éveiller la volonté d'unité dans les Balkans occidentaux et soutenir les acteurs politiques dans leurs efforts pour éviter l'escalade des tensions et des crises. Puisse-t-elle également encourager les partenaires de la région à rejeter tout comportement dangereux et déstabilisateur.
Que le Christ ressuscité, notre espérance, apporte paix et réconfort aux peuples d'Afrique victimes de violences et de conflits, notamment en République démocratique du Congo, au Soudan et au Soudan du Sud, et qu'il soutienne ceux qui souffrent des tensions au Sahel, dans la Corne de l'Afrique et dans la région des Grands Lacs. Qu'il fortifie également les chrétiens qui, en de nombreux endroits, ne peuvent professer librement leur foi.
Il ne peut y avoir de paix s’il n’y a pas de liberté de religion, de liberté de pensée et de parole, et pas de respect des opinions des autres.
Il ne peut y avoir de paix sans un véritable désarmement ! Le droit de chaque peuple à assurer sa propre défense ne doit pas conduire à une course aux armements généralisée. La lumière de Pâques nous incite à surmonter les barrières qui divisent et entraînent de multiples conséquences politiques et économiques. Elle nous incite à prendre soin les uns des autres, à renforcer la solidarité mutuelle et à œuvrer pour le développement global de tous.
En cette période difficile, nous ne devons pas manquer d'aider le peuple birman, déjà ravagé par des années de conflit armé, alors qu'il affronte avec courage et patience les conséquences du tremblement de terre dévastateur de Sagaing, qui a fait des milliers de morts et causé des souffrances à de nombreux survivants, dont des orphelins et des personnes âgées. Nous prions pour les victimes et leurs familles et exprimons notre sincère gratitude à tous les généreux bénévoles qui ont mené les opérations de secours. L'annonce du cessez-le-feu par les différentes parties prenantes du pays est un signe d'espoir pour tout le Myanmar.
J'appelle tous ceux qui occupent des postes politiques dans le monde à ne pas céder à la logique de la peur, qui isole les individus, mais à utiliser les ressources disponibles pour aider les personnes dans le besoin, lutter contre la faim et promouvoir des initiatives favorisant le développement. Les « armes » de la paix sont celles qui créent un avenir, et non celles qui sèment la mort !
Le principe d'humanité ne doit jamais être perdu de vue comme pierre angulaire de nos actions quotidiennes. Face à la cruauté des conflits où des civils sans défense, des écoles, des hôpitaux et des travailleurs humanitaires sont attaqués, nous ne devons pas oublier que ces attaques ne visent pas de simples cibles, mais des êtres humains dotés d'une âme et d'une dignité.
Et en cette Année Sainte, Pâques peut aussi être une occasion propice pour libérer les prisonniers de guerre et les prisonniers politiques !
Chers frères et sœurs,
Lors de la Pâque du Seigneur, la mort et la vie se sont affrontées dans un duel incompréhensible, mais le Seigneur vit désormais pour toujours (cf. séquence pascale) et nous donne la certitude d'être nous aussi appelés à partager la vie sans fin, où le fracas des armes et l'écho de la mort se taisent. Confions-nous à celui qui seul peut faire toutes choses nouvelles (cf. Ap 21, 5) !
Je souhaite à tous de joyeuses Pâques !
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